carnets de répétitions
On.
Nous. Je.
Le monde des sons.
Ce qui résonne.
Ce qui sépare.
Le désordre du langage.
Le regard de celui qui regarde.
L’étymologie populaire.
Le silence comme une toile d’araignée.
Les couleurs. Un univers de correspondances.
La souvenance du je.
Un monde d’écrans où l’ouïe se substitue
à la vision obstruée.
La respiration ininterrompue.
Pénétrer visuellement dans le champ sémantique.
Goûter les mots avec leur lot d’images et de sensations.
17e jour du 1er mois. A l’heure du tigre. Langage de bonze. Langage
d’homme et langage de femme. (choses particulières)
1ère semaine de répétition, le « Cadre
de livre » entouré de six chaises « Qui n’ont
pas de noms ».
Lecture des choses, rencontre du verbe, des noms, du je(u).
De la table on s’achaise ; les mots rai(é)sonnent dans
l’espace vide du Studio.
La parole chosifiée se fait l’écho de nos espaces
mentaux.
De la lecture, surgissent nos projections mentales ; petit à
petit elles dessinent des traits à l’encre noire dans l’interstice
des corps.
On n’aime plus une personne
On aime plus une personne
C’est la même
Celle la m’aime
Cependant c’est une autre.
Ce pendant c’est une nôtre.
